France : à Montauban, la manifestation des agriculteurs a viré à l’affrontement avec la police

France : à Montauban, la manifestation des agriculteurs a viré à l’affrontement avec la police Source: AFP
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Des blocages ou des manifestations d'agriculteurs, s'opposant aux politiques agricoles de Bruxelles, sont signalés à travers l'Union européenne.

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  • France : à Montauban, la manifestation des agriculteurs a viré à l’affrontement avec la police

    «Le compte n’y est pas», ont protesté les agriculteurs dans la nuit du 10 avril à Montauban, dénonçant le manque d’aide de l’État. «Il faut que le gouvernement se réveille ! Les annonces de janvier n’étaient que des promesses. Nous restons mobilisés, nous ne lâcherons rien !», ont déclaré les Jeunes agriculteurs.

    © Facebook - Jeunes agriculteurs du Tarn-et-Garonne

    Selon La Dépêche, ils étaient 150 devant la Direction départementale des territoires puis devant la préfecture, pour déverser des dizaines de remorques vers 1h du matin. Les forces de l’ordre ont riposté au gaz lacrymogène et au canon à eau, selon Actu Toulouse.

  • En Haute-Saône, une vingtaine de tracteurs ont mené ce 5 avril une opération escargot à Vesoul et sur l’échangeur RN57/RN19, a relaté L’Est Républicain.

    Dans la matinée, sur la plateforme X (ex-Twitter), la Coordination rurale (CR) avait annoncé une «nouvelle mobilisation» de ses agriculteurs en direction de Vesoul.

    Mobilisation de la FNSEA à Bourges

    Tôt dans la matinée, à 300 kilomètres plus à l’ouest, d’autres agriculteurs en colère ont mené à Bourges une opération coup de poing devant la préfecture et la Direction départementale des territoires (DDT) du Cher.

    Emmenés par la FNSEA18, ceux-ci entendaient protester contre, notamment, la «multiplication des normes et des interdictions» et ont exigé que «les primes dues par l’État et la Région soient versées». Les responsables syndicaux ont notamment rencontré le préfet du Cher, Maurice Barate, ainsi que le directeur de la DDT, Éric Daluz, a rapporté la presse départementale.

  • Les agriculteurs manifestent à Blois et Vendôme

    Environ 70 tracteurs et 120 agriculteurs ont manifesté ce 4 avril à Blois et Vendôme. Ces agriculteurs en colère, «excédés d’attendre le versement des aides de la Politique agricole commune (PAC) promis par Emmanuel Macron», étaient non syndiqués ou appartenaient à la Coordination rurale du Loir-et-Cher, a relaté La Nouvelle République.

    «Face au représentant de l’État, les agriculteurs ont expliqué leur ras-le-bol d’être dans l’incapacité de se payer à la fin de chaque mois», a précisé le quotidien régional. Des images de l’entrée des véhicules dans Blois ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

  • À Orléans, les agriculteurs réclament les aides promises

    «Depuis un an et demi, aucun jeune n'a touché la moindre aide car les dossiers ne sont pas instruits. On voit pourtant que dans d'autres régions, ces aides sont fournies», a dénoncé un jeune agriculteur cité par L'Écho républicain.

    Ce 2 avril, 22 tracteurs se sont rassemblés à Orléans devant la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, à l'appel des Jeunes agriculteurs Centre-Val de Loire. Ils exigent de la Région et de l'État les aides à l'installation et les aides du Plan d'urgence bio promises.

  • Nîmes : les agriculteurs allument un brasier devant la plateforme logistique de Carrefour

    Dans le Gard à Nîmes, des agriculteurs ont forcé les grilles de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Ils ont aussi bloqué la plateforme logistique de Carrefour, a rapporté le journaliste Luc Auffret.

  • Le domicile du sénateur Renaissance François Patriat ciblé par des agriculteurs en colère

    Sur une banderole, l'inscription «N'oublie pas tes racines» : ce 12 mars à l'aube, des agriculteurs ont accroché des sangliers morts sur le portail du domicile du sénateur Renaissance François Patriat en Côte-d'Or (Bourgogne).

     

  • Bordeaux : heurts entre les agriculteurs et les forces de l'ordre devant la chambre régionale d'agriculture

    Les CRS ont de nouveau tiré des gaz lacrymogènes en direction des protestataires, qui ont déversé du fumier devant la chambre régionale d'agriculture, rapporte Sud-Ouest.

  • Tensions entre les agriculteurs et les CRS devant le Conseil régional d'Aquitaine

    Sud-Ouest a rapporté que les forces de l'ordre avaient tenté de repousser les agriculteurs en colère en tirant du gaz lacrymogène.

  • Agriculteurs en colère : des dizaines de tracteurs convergent vers le Conseil régional d'Aquitaine

    Une manifestation d'agriculteurs a débuté à l'aube devant le Conseil régional d'Aquitaine à Bordeaux.

    Du fumier et des déchets ont été déversés devant le Conseil alors que les élus régionaux doivent se réunir ce 11 mars en séance plénière.

    Des tracteurs ont, plus tard dans la matinée, enfoncé les barrières.

  • Agriculteurs et pêcheurs ont manifesté ensemble à Boulogne-sur-Mer

    Agriculteurs et pêcheurs ont défilé côte à côte le 9 mars pour dénoncer les politiques de Bruxelles devant la préfecture du Pas-de-Calais, à Boulogne-sur-Mer.

    Les annonces du gouvernement ne suffisent pas, selon les manifestants. «Ce sont des broutilles. Nous, ce que l'on veut, c'est du concret. Aujourd'hui, tout est relié à Bruxelles, mais il faut que ça bouge. On a un président qui ferme les yeux, qui endort les gens. C'est la même chose qu'avec les Gilets jaunes. Ça fait des mois que ça dure et il n'y a rien», a dénoncé Freddy Fourcroy, un agriculteur, au micro d’Europe 1

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9h40 (heure de Paris)

Les axes vers Paris bientôt bloqués ?

«On se met déjà dans la tête qu'on va durcir le ton», a déclaré le 26 janvier au matin Cyrille Milard, président de la FDSEA de Seine-et-Marne, sur France Info. «Il n'y a rien qui fuite pour l'instant, on ne connaît même pas l'heure des annonces. La seule chose qu'on a, ce n’est pas très rassurant», a-t-il expliqué, alors que les agriculteurs disent «attendre les annonces du Premier ministre avec impatience».

Le chef du gouvernement Gabriel Attal, qui se rendra dans l'après-midi en Haute-Garonne, est attendu pour répondre à la colère du milieu agricole. 

«On n'a pas l'intention d'aller dans la capitale», mais plutôt de «bloquer les grands axes routiers, toutes les autoroutes en périphérie de Paris», a-t-il précisé. 

L'autoroute A1, axe majeur reliant Paris au nord de l'Europe, est fermée à la circulation dans les deux sens, depuis le matin de ce 26 janvier, selon Le Parisien

À l’aube, une trentaine de tracteurs bloquaient aussi la N118, l’un des axes principaux de la capitale, à hauteur de Saclay, en Essonne.

Une opération a aussi été signalée par France Bleu Roussillon sur l’autoroute A9, vers Perpignan.

Darmanin ne juge pas utile de faire intervenir la police

«Si le gouvernement n’est pas au rendez-vous ce soir, on discutera de la suite à donner avec les autres [syndicats]», a affirmé Arnaud Gaillot, le président des Jeunes agriculteurs, sur Sud Radio. 

Pour preuve de la détermination des agriculteurs, des coups de force ont été observés à travers la France. Un parking Leclerc a notamment été détruit à Clermont, dans l’Hérault, ce 26 janvier au matin.

Pour l'heure, aucune intervention des forces de l'ordre n'a été signalée. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré le 25 janvier au soir sur TF1 que les agriculteurs ne s'en prenaient pas aux policiers ni aux gendarmes, et ne mettaient pas le feu aux bâtiments publics.

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